
Ce soir je vais faire express. Tout d'abord parce que j'ai la rétine qui me gratte (je me lève tôt moi, notre futur président doit me porter dans son coeur), deuzio j'ai pas le temps et troizio j'ai aucune justification à apporter.
Eric, c'est le neuvième opus de la longue série de Terry Pratchett, le Disque-Monde. Environ une quarantaine de bouquins et pas sur que ça s'arrête là. Pour ceux que ça pourrait rebuter, les tomes sont parfois liés de manière élastique, donc pas de panique, vous pouvez vous y mettre sans risquer la commotion cérébrale.
Pour ceux qui ne connaissent pas donc, le Disque-Monde c'est un monde en forme de pizza, soutenu par quatre éléphants qui reposent gentiment sur le dos d'une tortue gigantesque. A'Tuin (c'est son nom), semble porter le fardeau avec complaisance et se ballade sans trop se soucier du reste (mais sûre de son fait néanmoins) dans les méandres insondables de l'espace.
J'ai bien dû observer une période d'abstinence "pratchettienne" de cinq ans avant de m'y remettre, pourquoi j'en sais rien... J'avais oublié pas mal de détails mais étonnament (et ça doit être un gage de qualité), les personnages et l'univers avait conservé une place préservée dans un coin de ma tête. Avec plaisir, j'ai donc retrouvé Rincevent le mage ultra-maladroit, la Mort (qui parle encore et toujours avec de grosses lettres capitales) et l'inévitable bagage magique qui se déplace tout seul sur ses mille pattes et envoie à qui le cherche de terribles coups de becs.
Perdu dans une sorte de quatrième dimension, Rincevent ne doit sa survie qu'à l'intervention saugrenue d'Eric, apprenti Faust de quatorze ans chaperonné par sa môman, en quête de gloire et d'immortalité. On les suit dans cette épisode dans des contrées totalement loufoques. Un petit saut parodique dans la civilisation de Quetzduffelcoatl, le boa à plumes (c'est les Mayas qui doivent être contents) où Rincevent manque de changer l'Histoire après avoir rencontré son ancêtre aussi guignol que lui. S'en suit une éjection dans un Enfer de pacotille fait de sable fin où Prométhée tape la bavette avec son aigle quand Sysiphe s'amuse avec une compagnie de démons. Bon mis à part quelques trop rares répliques bien senties, il me semble malgré tout que ce volume là m'a très nettement moins fait marrer que les précédents. Je m'angoisse pas plus que ça, il me reste une trentaine de tomes pour me faire surprendre à nouveau.
"Le mage regarda la bête juchée sur son perchoir. Il aperçut un oeil unique qui luisait comme un rubis., Par ailleurs, il vit surtout une peau rose et violacée parsemée de bouts de plumes; on aurait dit une brosse à cheveux prête à cuire. Le volatile se secoua avec des mouvements d'arthritique, puis perdit lentement l'équilibre et finit par pendouiller la tête en bas.
- J'ai cru que t'étais empaillé, fit Rincevent
- Va te faire foutre, le mage."
Eric, c'est le neuvième opus de la longue série de Terry Pratchett, le Disque-Monde. Environ une quarantaine de bouquins et pas sur que ça s'arrête là. Pour ceux que ça pourrait rebuter, les tomes sont parfois liés de manière élastique, donc pas de panique, vous pouvez vous y mettre sans risquer la commotion cérébrale.
Pour ceux qui ne connaissent pas donc, le Disque-Monde c'est un monde en forme de pizza, soutenu par quatre éléphants qui reposent gentiment sur le dos d'une tortue gigantesque. A'Tuin (c'est son nom), semble porter le fardeau avec complaisance et se ballade sans trop se soucier du reste (mais sûre de son fait néanmoins) dans les méandres insondables de l'espace.
J'ai bien dû observer une période d'abstinence "pratchettienne" de cinq ans avant de m'y remettre, pourquoi j'en sais rien... J'avais oublié pas mal de détails mais étonnament (et ça doit être un gage de qualité), les personnages et l'univers avait conservé une place préservée dans un coin de ma tête. Avec plaisir, j'ai donc retrouvé Rincevent le mage ultra-maladroit, la Mort (qui parle encore et toujours avec de grosses lettres capitales) et l'inévitable bagage magique qui se déplace tout seul sur ses mille pattes et envoie à qui le cherche de terribles coups de becs.
Perdu dans une sorte de quatrième dimension, Rincevent ne doit sa survie qu'à l'intervention saugrenue d'Eric, apprenti Faust de quatorze ans chaperonné par sa môman, en quête de gloire et d'immortalité. On les suit dans cette épisode dans des contrées totalement loufoques. Un petit saut parodique dans la civilisation de Quetzduffelcoatl, le boa à plumes (c'est les Mayas qui doivent être contents) où Rincevent manque de changer l'Histoire après avoir rencontré son ancêtre aussi guignol que lui. S'en suit une éjection dans un Enfer de pacotille fait de sable fin où Prométhée tape la bavette avec son aigle quand Sysiphe s'amuse avec une compagnie de démons. Bon mis à part quelques trop rares répliques bien senties, il me semble malgré tout que ce volume là m'a très nettement moins fait marrer que les précédents. Je m'angoisse pas plus que ça, il me reste une trentaine de tomes pour me faire surprendre à nouveau.
"Le mage regarda la bête juchée sur son perchoir. Il aperçut un oeil unique qui luisait comme un rubis., Par ailleurs, il vit surtout une peau rose et violacée parsemée de bouts de plumes; on aurait dit une brosse à cheveux prête à cuire. Le volatile se secoua avec des mouvements d'arthritique, puis perdit lentement l'équilibre et finit par pendouiller la tête en bas.
- J'ai cru que t'étais empaillé, fit Rincevent
- Va te faire foutre, le mage."
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