samedi 7 avril 2007

Comment devenir un ange


Allez pour aujourd'hui on va parler bouquins pour changer. Ouais, ça m'arrive d'ouvrir ces obscurs parchemins. De temps en temps, je jette un oeil à l'intérieur mais comme le disent ces charmantes têtes blondes de la Rive Nord: "la littérature, c'est gay monsieur". Juste pour les contrarier (pour les faire chier, n'ayons pas peur des mots), le menu du jour eh bien ce sera du papier avec des mots dedans. Bien fait pour vos gueules, gang de p'tits morons...
On a pas trop l'occasion de parler de prose et d'allitérations au boulot. Quelle ne fût pas ma surprise il y a peu donc de voir sur le bureau d'une collègue ce fameux objet "pavique" (c'est bon non?). Devant ma curiosité, elle m'a vanté les mérites de cet auteur et de son oeuvre. Voilà donc le pourquoi du comment. Comme j'ai une certaine tendance à croire les valeurs et le goût de cette collègue, je me suis lancé à l'aventure. Bein oui, je n'ai jamais vu sur son bureau une revue du genre "Women's Style" ou encore "Build Muscles Fast", d'où mon a-priori ultra favorable à son égard.
Le bouquin en question donc, Comment devenir un ange de Jean Barbe (on se marre pas je vous prie). C'est un gars du cru, la quarantaine, qui jouit (mais bordel, arrêtez de ricaner!) d'un grand prestige ici. Pour pas le vexer, je ne dirais pas que sa renommée fricotte avec celle d'un Houellebecq en France, le pauvre il n'a rien fait je pense pour mériter d'être associé à ce gugusse la. Vous m'avez compris.
Eh bien ce fût une très sympathique découverte. Moi j'aime toujours les histoires d'étudiants qui se contemplent le bout de gras à se demander ce qu'ils vont bien pouvoir faire quand la carte 12-25 leur sera défendue et qu'il faudra cracher 8 euros 50 pour voir Batman à l'UGC.
On suit donc une collocation pas mal détonnante de trois paumés de la vie. Le journaleux pigiste qui s'en sort pas, le fêtard charismatique et l'intello frapadingue qui aime éclater la tronche des punks de passage. Ces trois moments de vie suivent une sorte de trame un peu amicalo-mystique, une autre histoire qui, ô merveille de la narration !, rejoint celles de nos trois compères vers la fin. J'en dis pas plus moi, juste peut-être qu'on accroche vraiment facilement à tous leurs mauvais trips et à toutes leurs crises existentielles. Ca nous rappelle quand on était jeune les gars, et pis c'est vrai, on a tous eu un pote qui à un moment a décidé d'entamer son périple Barbès-Saïgon (escale à Tripoli) et en est revenu en compote, le sang chargé d'hépatites inconnues et de substances opiacées.
En gros c'est ça, un bouquin sympa où on voit les alters-ego de nos potes se planter aussi bien que les versions originales.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai pensé que vous etiez notre ami. Alors vous tournez autour et nous insultez comme cela dans public, pour que vos centaines de lecteurs fidèles peut ridiculer nous pour avoir les vies normales! Ainsi ce qui si je n'ai pas le temps pour lire des livres parce que mes enfants sont plus importants. Queest-ce qu'ils penseraient-ils s'ils me voyaient perdre le temps avec un livre au lieu de les porter au magasin video pour choisir un film, ou louent un des derniers jeux vidéo pour eux? Quel genre de monstre vous pensent je devrais être. Laissez-moi vous dire quelque chose, M.. le "bibliothécaire," lecture n'est pas gai, mais j'espère certainement que vous êtes ; vous ne devriez pas avoir des gosses si vous pensez que les livres sont plus importants que des tendances modernes de la satisfaction instantanée. Plus, savez-vous combien de recettes de biscuit là sont en magasin "Woman Style?" Vous devez être un imbécile pour ne pas les lire.