jeudi 15 mai 2008

Le cortège des Bisounours


Désormais, Tatache a un peu plus de temps, il revient donc gribouiller ses nazeries.
Pour recommencer, un petit résumé de cette riante journée de grève.

10h30: pas mal de monde sur le parvis de la gare. Pour la première fois, les flics défilent en avant de la CGT. Non non, je parle pas des bleus narquois qui se tripotent la matraque, mais bien de flics en civil venus manifester avec l'engeance des gauchos rabougris. Peu de profs de mon bahut, encore moins d'élèves (à la louche, je dirais cinq) qui de toute façon stoppèrent leur cortège après 300 mètres, entre le McDo et la Fnac (de la merde pour les oreilles, et aussi pour le pancréas).

Midi et quelques...: arrivée place du Palais. Les gugusses de la LCR ont eux décidé de s'arrêter à la mairie, sans autre explication. En haut donc, le traditionnel galimatia des délégués syndicats crachés dans le système son haut de gamme Larcen et Crachotis. Je me suis rapproché en fin de compte pour entendre le mec de la Cfdt jurer sa fidélité à la lutte intersyndicale et consorts... Grand moment de marade intérieure. Peu de temps après, remballez drapeaux et bonnes intentions, c'est vrai qu'il se fait tard et qu'un gréviste printanier, ça a aussi besoin de son entrecôte-frites. Par acquis de conscience, je suis allé demander à FO s'ils envisageaient de reconduire le mouvement. C'est moi qui ai dû le faire marrer à ce moment là. Paraît-il qu'il étaient chauds mais que les autres non. J'en fini plus d'être étonné dîtes donc. Enfin bon, je me serais consolé avec une vison quasi-féerique en ces temps de jeunesse molles du ravioli. Un p'tit jeune de 13 ans avec son pôpa, portant tout fier un drapeau de la CNT, apprêté d'un crinière à la Conan le Barbare et d'une paire accueillante de rangers. C'est maigre peut-être, mais ça cache le ridicule de la dernière scène: le camion de la Cgt repartant à travers la place, Antisocial de Trust à fond les ballons. Les gentils touristes qui bouffaient leur salade aux lardons ont bien dû se sentir incommodé une trentaine de secondes. Aux dernières nouvelles, la Cgt n'a pas l'intention de s'excuser. Grands fous...

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